Profil d’anti-RH1+anti-RH2 à la RAE : attention à l’anti-RH12 ! - 22/08/19
Résumé |
Une identification d’anticorps anti-érythrocytaires irréguliers a été réalisée en contexte post-transfusionnel chez un patient de 82 ans et de groupe O RH : −1, −2, −3, 4, 5, KEL :−1. Un profil d’anticorps anti-érythrocytes de spécificité anti-RH1 (D) et anti-RH2 (C) a alors été mis en évidence.
Deux observations ont conduit à douter de la présence d’anticorps de spécificité anti-RH1 :
– l’étude des réactions d’agglutination a montré un profil d’anti-RH2 plus intense que celui de l’anti-RH1, ainsi qu’une réaction négative avec l’hématie-test de phénotype RH : 1,−2, 3, 4,−5 (D+C−E+c+e−), avec laquelle une réaction plus forte qu’avec les autres hématies-tests du panel est habituellement observée en présence d’un anti-RH1 ;
– dans les antécédents transfusionnels du patient, on retrouve la transfusion d’un CGR de phénotype RH :−1, 2,−3, 4,5 (C+), mais de pas de CGR de phénotype RH : 1 (D+).
Ces constatations ont conduit à suspecter la présence non pas d’un anticorps de spécificité anti-RH1 mais d’un anticorps de spécificité anti-RH12 (G). Une épreuve d’adsorption-élution en utilisant des hématies de phénotype rare RH : −1, 2, −3, −4, 5 a en effet permis de confirmer la présence d’anticorps anti-érythrocytes anti-RH12 et l’absence d’anti-RH1 associé. En cas d’allo-immunisation anti-RH1 (D) confirmée, les investigations complémentaires auraient consisté en la recherche d’antigènes RH1 variants et potentiellement non détectés chez les donneurs des CGR transfusés.
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Vol 26 - N° 3S
P. S70 - septembre 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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